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Vœux des communistes de Bourges
15 janvier 2004








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Intervention de Jean-Michel GUERINEAU, secrétaire de la section de Bourges du PCF lors des voeux le 15 jenvier 2004.

Permettez moi tout d’abord de vous remercier de votre présence et d’excuser l’absence de notre député Jean-Claude Sandrier, retenu par les vœux du sous-préfet de Vierzon. A toutes et tous, je veux d’abord, au nom de la direction de la section de Bourges du PCF, vous présenter mes meilleurs vœux pour 2004. Des vœux de santé bien sûr mais aussi des vœux de Paix, de bonheur, des vœux pour qu’en 2004 l’intérêt général, l’intérêt des hommes et des femmes passe un peu plus avant celui des actionnaires et des financiers.

Vous avez comme moi entendu les vœux du Président de la République et ceux du Maire de Bourges. Comme moi, vous avez dû vous pincer pour y croire : les deux ont dû suivre un stage auprès du célèbre docteur Coué, auteur de la non moins célèbre méthode qui porte son nom et qui consiste à répéter 20 fois au réveil et au coucher la phrase suivante : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».

Et pourtant, 2003 aura été une année de record en matière de régression sociale :
-  Record de la hausse du chômage
-  Record des défaillances de grandes entreprises
-  Record dans les aides fiscales et exonérations accordées aux amis du baron Seillière
-  Record pour les baisses d’impôts des plus riches Record d’augmentation des salaires des grands patrons, +25% pendant que les fonctionnaires ont 0%, les Rmistes 1,5% et le minimum vieillesse 1,7%, largement en dessous de l’inflation officielle.

A cela il faut ajouter les augmentations de l’essence, du gazole, le déremboursement de centaines de médicaments, l’augmentation de 22% du forfait hospitalier, l’extraordinaire recul de civilisation qu’a constitué la soi-disante réforme des retraites.

Et dès ce début 2004, ça continue. La droite vient de voter une loi qui fait voler en éclat le code du travail et les fondements de notre droit du travail et de la protection des salariés. Les travailleurs qui souffrent déjà au travail vont voir s’éloigner encore les quelques protections qui restaient ! Demain, le gouvernement prépare la casse de la sécurité sociale, en catimini en juillet et par le système des ordonnances.

Cette politique servile pour le grand patronat et désastreuse pour notre pays et notre peuple, elle est soutenue, accompagnée, mise en œuvre par la droite départementale et municipale. Les conséquences sont dramatiques :

-  Le chômage (et je ne parle que du chiffre officiel) a augmenté de 11% dans le Cher en un an avec 1500 emplois supprimés (dont plus de 600 à Bourges).
-  La précarité explose. Des salariés sont de plus en plus pauvres. 3500 personnes sortent des Assedic dans le Cher en ce moment et parmi elles 1500 iront vers le RMI-RMA.
-  Des emplois sont supprimés par dizaines dans les services et la fonction publiques.
-  Des projets structurants essentiels pour l’avenir de Bourges et du Cher sont mis au rencard comme le POLT ou la liaison autoroutière vers l’Est.

Et face à cette situation, on met en place un contrat de site qui ne fait que reprendre les propositions des Ciadt de 1998, 2000 et 2001, n’apporte pas de propositions réellement nouvelles et surtout que l’Etat ne finance qu’à hauteur de 4% en terme de crédits nouveaux. Ce n’est pas à la hauteur !

Alors, chacun peut constater que Bourges est une ville qui manque de dynamisme. Et là ce n’est pas Jean-Michel Guérineau qui le dit, ce ne sont pas les communistes qui le disent, c’est l’hebdomadaire « Le Point » dont chacun sait qu’il n’a pas des penchants prononcés pour le PCF.

Face à cela que faut-il faire ? Et bien comme dans toutes les situations difficiles, d’abord RESISTER ! Les communistes sont de ceux-là. Ici, à Bourges, ils n’ont eu de cesse tout au long de 2003 d’aider à la mobilisation populaire pour faire face aux coups portés. Que ce soit contre la guerre en Irak, que ce soit contre la réforme des retraites et pour faire valoir des propositions alternatives, que ce soit pour défendre les services publics nationaux ou locaux (comme la Semiarc), les communistes ont été présents dans la rue, dans les initiatives diverses (les leurs, celles des autres), dans les assemblées où ils comptent des élus. Ils ont été présents pour rassembler, pour résister pour faire valoir des choix alternatifs. Et ils vont continuer !

Au-delà de la résistance, il y a aussi la nécessité de bâtir une nouvelle ambition pour Bourges, avec et pour les Berruyers. Face à la démission de la droite et à son inefficacité à enrayer le déclin de notre ville et de notre département, il nous faut rassembler tous ceux qui n’acceptent pas les mauvais coups, tous ceux qui veulent se battre, défendre l’avancée, sans retard et atermoiements, des projets novateurs porteurs du développement de Bourges (comme les Pôles que nous avons initiés, comme le développement universitaire). Rassembler aussi tous ceux qui veulent mettre en œuvre des propositions nouvelles pour le dynamisme de Bourges. 2004 sera l’année où, avec notre député, avec nos élus, avec nos militants, nous lancerons ce travail, ce rassemblement.

2004 sera aussi année électorale, la seule occasion de dire ce qu’on pense par le vote d’ici la fin de la législature. Dans deux mois se tiendront les élections régionales et cantonales. Pour ces dernières, les communistes berruyers sont prêts.

-  Avec ce scrutin, ils veulent donner un carton rouge à la droite, dire au gouvernement Raffarin et aux petits Raffarin locaux : « ça suffit, trop c’est trop ! »
-  Avec ce scrutin, les communistes berruyers veulent aussi participer à changer la donne dans ce département géré depuis des décennies par la droite, département qui a besoin d’un nouveau souffle et de propositions novatrices qui rompent avec les pratiques actuelles en matière d’emploi, de services publics, d’action sociale, d’éducation. après-midi, avec l’ensemble de nos candidats et élus, les communistes présenteront 10 grandes propositions concrètes pour le Cher qui vont dans ce sens.
-  Avec ce scrutin, les communistes veulent aussi démontrer qu’ils ont entendu et compris ce qu’a dit notre peuple en 2002. Celui-ci attend que la gauche adopte une attitude plus combative contre les inégalités et plus déterminée pour mettre en œuvre des mesures profondes, radicales qui s’attaquent à l’inégale répartition des richesses et qui privilégient la satisfaction des besoins humains. C’est la raison d’être des communistes que de s’attacher à répondre à ces attentes, d’être à la hauteur des attentes populaires.

Pour ce scrutin, les communistes ont choisi leurs candidats, Jean-Jacques Coulon dans le canton 4 et Daniel Robin dans le canton 5. Ils sont de ceux qui savent dire « Non » quand il le faut, ils sont de ceux qui savent bâtir, ils sont de ceux qui, par leur engagement et leur activité sont aux côtés de nos concitoyens qui souffrent le plus des méfaits de ce capitalisme ravageur. Rassemblés autour de leurs candidats, les communistes berruyers entament cette année 2004 avec détermination, conscients qu’ils sont de leur responsabilité.