Cet article de Sara Flounders, initialement publié dans Global Times et réimprimé par Workers World, fait le lien entre le complexe militaro-industriel américain et la campagne de calomnie en cours concernant les violations présumées des droits de l’homme dans la province occidentale du Xinjiang en Chine.
Sara écrit que l’immense, complexe et puissant réseau médiatique d’entreprise – qui « s’infiltre dans tous les domaines de la vie consciente » – est « mêlé aux plus grandes sociétés militaires américaines ». Celles-ci, à leur tour, « sont également des sociétés capitalistes privées. Leur survie repose sur d’énormes contrats militaires subventionnés par le gouvernement. Les sociétés militaires réalisent le taux de profit le plus élevé avec les rendements les plus élevés pour les actionnaires. Sara poursuit : « La tâche des médias est de vendre la guerre et de justifier la guerre », en l’occurrence la nouvelle guerre froide et l’escalade de la campagne d’encerclement de la Chine.
Notant qu’« aucun pays musulman n’a jamais soutenu les accusations de génocide au Xinjiang », Sara souligne que de nombreuses délégations de pays à majorité musulmane – ainsi que de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique – ont récemment envoyé des délégations au Xinjiang. mois et ont « loué la politique du gouvernement chinois ainsi que les relations harmonieuses et le respect de la religion et de la culture du peuple qu’il a observés ».
Considérant la montée de la Chine comme une menace pour son hégémonie mondiale et, en outre, « tentant de détourner l’attention des guerres américaines massivement destructrices contre les peuples musulmans en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie », les États-Unis lancent des calomnies sans fondement contre la Chine. Nos mouvements doivent comprendre, rejeter et dénoncer cette propagande cynique.
Une récente visite de neuf jours au Xinjiang en septembre 2023 effectuée par 22 journalistes étrangers de 17 médias étrangers a rendu compte favorablement de l’économie locale dynamique et des efforts de la Chine pour préserver les cultures traditionnelles et diverses locales.
Au lieu de mettre fin au flot de mensonges des médias américains sur le Xinjiang, une agence du Département d’État américain, le Global Engagement Center, a attaqué cette visite d’information, les journalistes en visite ainsi que la Chine. Cette agence américaine a publié un rapport de 58 pages avertissant que la campagne d’information de la Chine sur le Xinjiang « pourrait influencer l’opinion publique et porter atteinte aux intérêts américains ». Les grands médias américains ont consciencieusement repris le rapport et l’ont diffusé.
Un [Associated Press] Le reportage, « Les États-Unis mettent en garde contre une campagne mondiale de désinformation chinoise qui pourrait nuire à la paix et à la stabilité », a utilisé des citations d’autres organisations financées par le gouvernement pour renforcer ses mensonges. Cela comprenait Freedom House, qui est financée à 90 % par des subventions fédérales américaines.
Le mouvement anti-guerre aux États-Unis est conscient du rôle des médias. Lors d’un récent rassemblement devant CNN News, suivi d’une marche à travers Times Square, très fréquenté, jusqu’au conglomérat médiatique du New York Times, le chant retentissant était : « Médias d’entreprise, nous n’acceptons plus les mensonges ! Arrêtez de battre le tambour de la guerre ! » Cela reflète la colère croissante face au rôle des plus grands conglomérats médiatiques dans la promotion du militarisme et du racisme.
Le grand mensonge
« Répétez un mensonge assez souvent et il deviendra la vérité. » Ce commentaire, attribué au propagandiste nazi Joseph Goebbels, est évident dans la manière dont est organisée la couverture médiatique aux États-Unis aujourd’hui. Parfois, cela égare même des personnes bien intentionnées. Ils pourraient dire : « J’ai entendu si souvent qu’il y avait du travail forcé et un génocide du peuple musulman ouïgour au Xinjiang, cela doit donc être vrai. »
J’ai organisé une série de conférences et d’entretiens avec différents publics décrivant la diversité des cultures, les villes modernes et les nouvelles techniques agricoles du Xinjiang, que j’ai visité en mai dernier. Mes commentaires ont été accueillis avec un mélange d’intérêt, de curiosité et de suspicion frustrée de la part des médias américains, qui n’ont cessé de mentir dans le passé et de diaboliser un pays ciblé pour justifier chaque guerre.
En discutant de ma visite au Xinjiang, je commence souvent par demander à mon auditoire de ne pas prendre uniquement ma courte visite comme base pour comprendre la situation au Xinjiang. Il est plus important de se demander pourquoi aucun pays musulman n’a jamais soutenu les accusations de génocide au Xinjiang, accusations que le gouvernement américain et ses hommes politiques, ainsi que les têtes parlantes des médias, répètent sans cesse.
Une visite de l’Organisation de la coopération islamique avec 57 États membres et plus tard une délégation de la Ligue arabe ont salué la politique du gouvernement chinois ainsi que les relations harmonieuses et le respect de la religion et de la culture du peuple qu’ils ont observés.
La visite en juin de la délégation de la Ligue arabe a été immédiatement dénoncée par Voice Of America. VOA est un réseau d’information appartenant au gouvernement américain qui produit du contenu numérique, radiophonique et télévisé en 48 langues et le distribue à l’échelle internationale. Cette réponse montre à quel point les États-Unis sont menacés par une vision différente de la Chine qui s’adresse aux populations du monde entier.
Des milliardaires possèdent et dirigent les médias américains
L’industrie des médias aux États-Unis appartient à une poignée de milliardaires. Ces conglomérats médiatiques combinent la publicité, la radiodiffusion et le réseautage, l’information, l’imprimé et la publication, le numérique, l’enregistrement et le cinéma, et la plupart ont une portée internationale.
L’aspect le plus dangereux de cette toile qui s’infiltre dans tous les domaines de la vie consciente est que les médias sont étroitement liés aux plus grandes sociétés militaires américaines.
Toutes les sociétés militaires sont également des sociétés capitalistes privées. Leur survie repose sur d’énormes contrats militaires subventionnés par le gouvernement. Les sociétés militaires réalisent le taux de profit le plus élevé avec les rendements les plus élevés pour les actionnaires.
Cette réalité signifie que les grands médias fonctionnent comme le bras de relations publiques des sociétés militaires. La tâche des médias est de vendre la guerre et de la justifier.
Les médias, à leur tour, travaillent avec des groupes de réflexion bien financés qui élaborent des stratégies, fournissent des rapports et des arguments aux médias et aux politiciens – républicains et démocrates – qui votent pour des budgets militaires en constante augmentation.
Ce message est renforcé par les affirmations constantes selon lesquelles les médias dans d’autres pays sont contrôlés, combinées avec les assurances constantes selon lesquelles une « presse libre » existe aux États-Unis.
L’attention des médias américains sur le Xinjiang joue un double rôle. Il tente d’enraciner une profonde hostilité à l’égard de la Chine, parce que les dirigeants du monde des affaires américain craignent la puissance économique croissante de la Chine et ses projets commerciaux et de développement attrayants.
Les médias américains tentent également de détourner l’attention des guerres massivement destructrices menées par les États-Unis contre les musulmans en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, en prétendant s’inquiéter pour les musulmans du Xinjiang. La Chine montre la réalité en invitant un nombre croissant de visiteurs à découvrir le Xinjiang par eux-mêmes.
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